Ce vendredi 26.05.2023, tôt le matin, près de 700 militants écologistes, de coalition d’associations (Alternatiba, Amis de la Terre, Greenpeace, Scientifiques en rébellion, XR et ATTAC) et d’actionnaires de Total Énergie en désaccord avec sa politique climatique criminelle, se sont rassemblés devant la Salle Pleyel à Paris lors de l’assemblée générale de la société.
Cette foule, non violente, de désobéissance civile a dû, encore une fois, faire face à une répression d’une grande violence, avec pour conséquence des blessés, des garde-à-vue, etc. Une montée en puissance de la force des autorités de police contre « ces écoterroristes »
« Police, doucement on fait ça pour nos enfants ! » pouvait on entendre de la part des manifestants.
Photo dYves, manifestant d’ATTAC Rouen
photos de Titouen, manifestant Alternatiba/Youth for Climat
Ce blocage fait suite à une série de mobilisations contre BP, Shell, Barclays Bank, etc. accusées de programmer ou de financer l’expansion de projets d’hydrocarbures, sur fond de profits faramineux (20 Milliards de bénéfices pour Total Énergie, en 2022).
Après ceux aux Emirats arabes, en Irak, en Papouasie, de nouveaux méga projets d’exploitation, de liquéfaction de gaz naturel, et de pétrole en Ouganda (comme le lancement d’un immense oléoduc/pipeline chauffé Eacop) ou en Tanzanie, sont dénoncés à travers ces actions ; actions non violentes utiles afin d’informer, d’alerter, de porter à la connaissance du plus grand nombre.
Sur place, Jean François Guillon, du CA d’ATTAC, explique que « Total est un symbole ». Le groupe « coche toutes les cases » avec d’un côté « des projets climaticides » et en choisissant de « ne pas payer sa juste part d’impôt » de l’autre, sans parler de « l’aspect social ». « Tous les combats citoyens sont réunis »