Après la COP28, Marché du Carbone et colonialisme vert
Avec la participation de Dominique Cellier – ATTAC Rouen agglo
Mardi 30 janvier - 19h00,
Maison de Quartier Cavelier de la Salle, 1, rue Forfait – 76100 Rouen
(Plan du site dans le document joint.)
La COP 28 vient de se terminer à Dubaï avec un accord présenté comme historique
par notre gouvernement et la plupart des médias.
Mais alors que nous sommes entrés dans une période d’emballement climatique dû
aux émissions de gaz à effet de serre, ces décisions sont elles vraiment historiques ?
La décision d’une « transition hors des énergies fossiles dans les systèmes énergétiques » n’oblige aucun État à réduire, limiter ou interdire l’exploration ou l’exploitation des énergies fossiles sur son territoire national.
À la place accordée aux solutions technologiques (capture et stockage du CO2, hydrogène bas carbone, nucléaire, etc.) qui permettent aux Pays riches de s’acheter bonne conscience, et aux multinationales de poursuive leur fuite en avant productiviste et d’optimiser leurs profits, viennent s’ajouter les mesures colonialistes des compensations carbone.
Ces mesures visent à utiliser de vastes terres de l’Afrique pour y planter des arbres à croissance rapide et par là-même réduire les terres vivrières des populations déjà appauvries, soit à les exproprier sous prétexte de lutte contre la déforestation. Ce nouveau colonialisme vert privera davantage les populations locales de leurs terres, de leurs droits et de leurs moyens de subsistance. Elles n’auront d’autres moyens que de se déplacer, de migrer. Les accords de la cop28 relèvent d’une irresponsabilité historique !